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Les vitamines de l'hiver


La naturopathie s'appuie sur les capacités de l'organisme à s'auto guérir. Une alimentation adaptée et équilibrée, l'exercice physique, le sommeil, la gestion du stress sont bien sûr des facteurs importants dans la régulation de l'équilibre (l'homéostasie) qui permettent de maintenir la santé.

Mais il peut être nécessaire de renforcer ou de stimuler ses défenses naturelles, dans la période hivernale où froid, fatigue et virus divers mettent notre immunité à rude épreuve.


La vitamine C (acide ascorbique)


Bien connue, cette vitamine intervient dans l'immunité grâce à son action anti-infectieuse.

Les principales sources alimentaires de vitamine C :

  • fruits et légumes dans l'ordre (teneur) : Persil, cassis, groseille, poivron, cresson, choux (de Bruxelles, rouge, vert), fenouil, citron, orange, kiwi, fraise, blette, tomate, pissenlit.

  • Les légumineuses et céréales en sont dépourvues sauf en cas de germination.

  • La teneur augmente également dans les aliments fermentés

Une complémentation peut être envisagée. On préférera les vitamines C d'origine naturelle (à base d'acérola par exemple), en excluant les vitamines de synthèse qui sont très peu assimilables.


Pour aller plus loin : la vitamine C est participe aussi à l'action anti-oxydante (contre les radicaux libres, cf article sur l'oxydation), à la synthèse du collagène qui constitue les tissus, à la respiration des cellules, à la neutralisation des polluants et métaux lourds.

La vitamine D (calciférol)

Source et métabolisme

La vitamine D est principalement synthétisée par la peau (90% des apports) à partir du cholestérol, sous l'effet des rayons UVB (ultra violets de type B).

Cholestérol + UVB ---> (via la peau) ---> pro-vitamine D3 (déhydrocholestérol) puis vitamine D3 (cholecalciférol)

Sous nos latitudes, les rayons UV nécessaires sont disponibles entre mars et octobre. Autrement dit, il n'y aura pas de synthèse en dehors de cette période. Mais la vitamine D est quand même stockée sous une forme inactive.

Exposition au soleil

Entre avril et septembre, une exposition d'un minimum de 25% de la surface de la peau, pendant 12 et 16h, brièvement (une dizaine de minutes) conjugue production de vitamine D nécessaire et exposition sûre.

Les produits solaires inhibent à 99% la production de vitamines D. L'exposition doit être adaptée à chacun, à son type de peau et sans faire rougir la peau. L'exposition au soleil intense et incontrôlée doit être absolument évitée pour éviter les risques de brûlures et de cancers.


Stockée dans la graisse et les muscles, c'est ensuite grâce au foie puis aux reins qu'elle subit deux transformations qui vont la rendre active pour nos cellules : elle devient calcidiol dans le foie (forme inactive) puis calcitriol via le rein. La vitamine D sera ensuite utilisée dans les différents tissus de l'organisme.

Son rôle dans l'immunité

La vitamine D favorise l'activité des globules blancs : lymphocytes T (organisation du système de défense), macrophages (destruction des agents pathogènes).

Elle a une action de stimulation de l'expression des peptides antimicrobiens de nos cellules (y compris sur les muqueuses : intestin, poumons).

Les autres actions


La vitamine D entre en jeu dans de nombreux processus métaboliques : intégrité osseuse et dentaire, croissance cellulaire, production d'insuline, régulation de la pression artérielle, modulation des processus inflammatoire, fertilité, douleur, expression des gènes, fonction musculaire.

Quantitativement

Le taux sanguin de référence pour maintenir l'intégrité osseuse se situe autour de 40 ng/mL. Mais le taux sanguin optimal pour l'immunité et la santé extra-osseuse se situe entre 40 et 60 ng/ml, 60 à 70 ng/mL dans un cadre spécifique (cancers, auto-immunité,…)


Aujourd'hui, environ 80% de la population est plus ou moins carencée en vitamine D, avec des taux inférieurs à 30 ng/mL.


Toxicité : on considère qu'il y a toxicité potentielle de la vitamine D au-delà de 150 ng/mL dans le sang et une hypercalcémie confirmée par test sanguin.

Complémentation

On peut donc comprendre l'enjeu de la supplémentation, pour conserver une valeur sérique entre 40 et 60 ng/mL.


L'huile de foie de morue, les huîtres, les crevettes, les sardines, le thon, le saumon, le maquereau, le beurre bio, le jaune d'œuf bio constituent des sources alimentaires de vitamines D3 (D3 = cholécalciférol, forme assimilable).


La supplémentation peut se faire avec des doses journalières de vitamines D3 fournies par des produits de qualités (sans excipients, arômes, conservateurs inutiles) : Vitamine D3 (spray) de D.Plantes, vitamine D3 de Parinat, vitamine D3 Emulsion de Bio-D-Mulsion.

Un apport de 100 UI journalier au long court peut augmenter le taux sérique de 1 ng/mL.

Pour aller plus loin : Et si vous manquiez de vitamine D, Didier Le Bail, Editions Mosaïque-Santé

Ces informations ne sauraient en aucun cas constituer un conseil médical et ne peuvent se substituer à un traitement médical. Les conseils en hygiène et qualité de vie ainsi que les compléments alimentaires donnés cet article ne prétendent à aucun traitement de la maladie.




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