Pourquoi le "bio" ?
L'agriculture biologique a pour objectif d'être plus respectueuse de l'environnement que l'agriculture conventionnelle : la non utilisation d'OGM, de pesticides, de polluants, la préservation d'espèces anciennes, permettent un plus grand respect des terres, de l'eau, de la biodiversité.
Les produits biologiques, parce qu'ils ne sont pas artificiellement "protégés" par les pesticides développent leur défenses naturelles. Et ils sont cueillis à maturité. De fait, ils contiennent donc plus d'antioxydants (ce sont leurs défenses naturelles), plus de minéraux, de vitamines (qui se synthétisent en fonction de la maturité) et moins d'eau.
Consommer des produits issus de la filière biologique est donc avant un choix pour la santé et le respect de l'environnement.
Le vrai plus du bio sera apporté par les produits "bruts" en évitant l'achat des aliments transformés ou les plats cuisinés. Car si les ingrédients sont garantis d'origine biologique, ces aliments n'en contiennent pas moins, sel, matières grasses saturées, sucres…
Il y a bio…et bio
On peut hélas trouver presque toute l'année des tomates "biologiques" importées, élevées sous serres. Les qualités nutritionnelles ne sont pas au rendez-vous, le bilan carbone est désastreux et la saisonnalité complètement piétinée.
Et puis il y a aussi la difficulté à savoir quel groupe agroalimentaire se cache derrière telle ou telle marque.
Alors évidemment, le meilleur gage de qualité des produits biologiques sera toujours de privilégier le local, les magasins bio qui ont des cahiers des charges engagés, les producteurs (paniers Paumes de Terre, associations de type AMAP, marchés locaux…) et paysans dont on connaît le sérieux et l'engagement.
Les labels
Les labels français (AB) et européen (Eurofeuille) garantissent un cahier des charges minimum. Se pose la question de la revue à la baisse de ce cahier des charges avec les grands groupes qui rachètent les petites entreprises bio et l'arrivée opportuniste des grandes surfaces sur le marché du bio.
Mais de nombreux producteurs s'engagent dans des labels plus contraignants comme Nature et Progrès ou Demeter, qui garantissent des produits de meilleure qualité et une démarche rigoureuse.
Le prix du bio
Les rendements sont moins importants, l'entretien plus complexe, la main d'œuvre plus chère. Les produits sont donc plus chers.
Mais les coûts seront réduits si on privilégie les produits bruts, c’est-à-dire non transformés, non cuisinés en préférant la confection des plats à la maison. De la même façon, se tourner vers une alimentation plus riche en fruits, graines et légumes, en diminuant la part des protéines animales (viande, poisson) aura un impact positif sur le budget.
Le + cuisine : les fruits et légumes bio peuvent être consommés avec la peau. En effet, la plus grande partie des pesticides utilisés en agriculture conventionnelle se retrouvent dans la peau. C'est un gain de temps et un gain en valeur nutritive puisque la peau contient une bonne partie des vitamines et minéraux, polyphénols, fibres et antioxydants!
Ces informations ne sauraient en aucun cas constituer un conseil médical et ne peuvent se substituer à un traitement médical. Les conseils en hygiène et qualité de vie ainsi que les compléments alimentaires donnés cet article ne prétendent à aucun traitement de la maladie.